Si t’as Sion, c’est jeudi !
Selon l’excellent principe « quand je n’ai rien à dire je le fais dire par un autre », voili voilou la citation du jeudi, parce qu’on est jeudi (oui, tous ensemble… est-ce le seul truc qu’on partage avec une telle équanimité ?)
Et comme je lis La Balle du néant, la parole est à Roland (est-ce un hasard si je tombe pile sur un truc qui m’interpelle ?) :
J’ai redressé la tête. La métanoïa, maladie la plus répandue depuis la Grande Terreur, engendre dans l’esprit de ses victimes la certitude que le monde entier leur veut du bien. Elles constituent dès lors des gogos de premier choix pour toute la faune des escrocs, voleurs et arnaqueurs en tout genre. Mais il n’en va pas de même pour les métanoïaques possédant des dons parapsychiques, qui parviennent à influencer leur environnement au point d’en arriver à se trouver en parfaite sécurité uniquement parce qu’ils croient que c’est le cas.
Roland C. Wagner – La Balle du néant (Les Futurs Mystères de Paris)
Et je rappelle à ceux qui passent que la citation du jeudi est une opération de pure promo déclenchée par Chiffonnette, mais suivie par plein d’autres, que vous trouverez ici.
sur 2 septembre, 2010 sur 10:00
Je trouve à cette description un petit côté pratchettien : l’ami Pterry est en effet friand de ces moments où la réalité se plie à des contraintes aussi dérisoires que les caprices d’une personne. L’archétype du métanoïaque parapsy est d’ailleurs connu depuis des années sous le nom de Carotte Fondeurenferson. 🙂
sur 2 septembre, 2010 sur 10:13
C’est possible (tu as plus de culture que moi en la matière). Il y a dix ans d’écart entre la parution du premier tome des Annales et celle de la Balle en 1996… mais je crois que Roland n’a pas besoin de copier.
Edit : après recherche, Carotte Fondeurenferson apparaît pour la première fois dans un roman traduit en français en 1997, mais paru en anglais en 1989. Roland lit très bien l’anglais (et le traduit si besoin).
sur 2 septembre, 2010 sur 10:40
Teuteuteu. Je n’accuse personne de copier personne (et surtout pas Roland C. Wagner).
C’est juste pour rappeler un des adages favoris de Thomas Bauduret : « Tout est dans tout et réciproquement » (précédemment attribué à plein de monde dont Pierre Dac).
sur 3 septembre, 2010 sur 10:52
Oh, moi non plus. Je suis curieux, c’est tout.
sur 2 septembre, 2010 sur 11:46
La citation me fait bizarrement penser à notre cher maire/député/ministre/etc de notre bonne ville de Nice, Mr Estrosi, et ses assimilés…
Je me demande bien pourquoi ? 😉
sur 2 septembre, 2010 sur 12:45
lol
Décidément, dur de ne pas trouver des relents de politiques dans n’importe quelle citation !
Celle-là me ferait plutôt penser à la « positive attitude » prônée par Raffarin en son temps.
sur 2 septembre, 2010 sur 1:14
Pas faux aussi..
J’avais dû imaginer Raff’ fumant en plein délire et écoutant du Lorie comme les gamins pour comprendre, à l’époque… Ca avait failli le rendre presque sympathique ! lol
sur 2 septembre, 2010 sur 3:25
Je trouve que c’est surtout la politique actuelle qui rend les précédents dirigeants sympathiques
sur 2 septembre, 2010 sur 4:26
Isa, tu es désespérante… mais c’est tellement vrai !
sur 2 septembre, 2010 sur 4:38
L’éternel dilemme du « On sait ce qu’on perd, on ne sait jamais ce qu’on peut « gagner »… :-\
sur 3 septembre, 2010 sur 10:53
Et voilà. Je vous laisse une petite journée, et vous nous refaites le monde…
La politique, c’est bien : mêlez-vous en !
sur 3 septembre, 2010 sur 11:13
Ce qui me rappelle un trou dans ma culture… Je vais sortir ma pelle tout de suite pour combler… 🙂
sur 4 septembre, 2010 sur 10:14
Oh non, faut creuser encore un peu 😉