Comme ça s'écrit…


Berliner Round

Insigne-Forces-Françaises-Berlin

Mémoires de Service National : tests initiaux, formation à Saint-Cyr pour devenir officier de réserve, prises de fonction à Berlin fin 1988, et… chute du Mur.
C’était il y a plus de 30 ans, il était temps que je retourne m’y frotter.
Pourquoi maintenant ? Peut-être parce que l’Ukraine, Gaza, le réarmement national… toutes choses nous promettant des lendemains qui saignent. Les esprits s’y préparent. On peut les prévenir de ce qui les attend vraiment.
En y mettant les moyens, il est assez facile de transformer un jeune anarcho-pacifiste antimilitariste en officier sûr de son pouvoir et prêt à en abuser. Berliner round, c’est cela : un voyage à travers le procédé de fabrication de la chair à canon.

Ce feuilleton débuté en avril 2020 pendant le confinement a été publié ici à un rythme aléatoire en même temps que je l’écrivais (avec à peine un peu d’avance).
Depuis le 11 août 2020 à 19 heures, la rédaction du premier jet est achevée : 53 chapitres, 91 000 mots, 550 000 caractères, soit un gros bouquin de près de 400 pages.
Le texte va rester en ligne pour une lecture gratuite et commentée, si vous voulez me corriger jusqu’à ce que… un éditeur accepte la version revue, ordonnée, augmentée (655 mille caractères au dernier décompte).
Vous qui en suivez la lecture, vous avez du souffle : bravo et merci !

Convoquons en exergue l’indispensable Laurent Gaudé :

C’est le temps du petit homme qui commence,
Le petit homme indistinct,
Pareil en tout point à son voisin,
Le petit homme qui n’est grand que par sa souffrance,
Et par ce qu’il est capable d’endurer.
C’est de cela qu’on a besoin.

Laurent Gaudé, Nous, l’Europe – Actes Sud, 2019

Si quelque lecteur a l’impression que je me trompe sur un détail, qu’il n’hésite pas à me le dire en commentaire, une fois posé qu’il ne s’agit là que de souvenirs vieux de plus de trente ans et non d’une vérité intransigeante.
Ainsi que je le précise dans le chapitre de conclusion : « j’ai aussi pu en rajouter un peu, reconstituer des conversations que ma mémoire avait perdues mais que le déroulé de l’anecdote rendait nécessaires, raconter des événements avec personnages, dialogues et décors à partir d’un reste d’impression fugitive, ceci non pour le plaisir de mentir ou le besoin d’enjoliver, mais pour que le lecteur se représente la scène de manière vivante. »
J’ai donc pu parfois en tordre la lettre, mais toujours en respectant l’esprit. Bref, c’est un récit, pas un documentaire, ni une référence historique ou pire, juridique.

Les parties permettent à d’éventuels lecteurs un peu perdus de s’y retrouver d’un chapitre à l’autre (y a qu’à cliquer) :

Partie 1 : 3 jours et Incorporation

Chapitre 1 (faut bien commencer)

Chapitre 2 : on y va

Chapitre 3 : on y est !

Partie 2 : Peloton Préparatoire (PPEOR, 1 mois d’enfer)

Chapitre 4 : Incorporé

Chapitre 5 : Troupeau

Chapitre 6 : rien-du-tout

Chapitre 7 : devenirSoldats

Chapitre 8 – démissions

Chapitre 9 – FAMAS

Chapitre 10 – gaucher

Chapitre 11 – en guerre !

Chapitre 12 – tenir

Chapitre 13 – enfin soldats

Chapitre 14 – raid

Partie 3 : EOR (4 mois de misère)

Chapitre 15 – élite

Chapitre 16 – TTA

Chapitre 17 : noté

Chapitre 18 : major section

Chapitre 19 : Badaboum

Chapitre 20 : GAJ

Chapitre 21 : NBC

Chapitre 22 – topo

Chapitre 23 – commando

Chapitre 24 – transsubstantiation

Chapitre 25 – surprises

Chapitre 26 – gros X

Chapitre 27 – sabré

Chapitre 28 – Paulette

Partie 4 : Berlin (enfin !) berlin

Chapitre 29 : TMFB

Chapitre 30 : 52/38

Chapitre 31 : Mauer Nacht

Chapitre 32 – 46 !

Chapitre 33 – équipe

Chapitre 34 – Iltis

Chapitre 35 – pen pals

Chapitre 36 – autorité

Chapitre 37 – sorties

Chapitre 38 – Charlie Charlie 2

Chapitre 39 – terrain

Chapitre 40 – pas trouille

Chapitre 41 – PX

Chapitre 42 – B2

Chapitre 43 – âneries

Chapitre 44 – internationale

Chapitre 45 – alerte !

Chapitre 46 – Kultur

Chapitre 47 – Kouloir

Chapitre 48 – pesanteurs

Chapitre 49 – permanence

Chapitre 50 : physique

Chapitre 51 – radada

Chapitre 52 – quille

Chapitre 53 – liberté

Voilà, c’est fini.