Comme ça s'écrit…


Pause !

Posted in Non classé par Laurent Gidon sur 20 février, 2010
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Vacances, neige, tout ça… pendant une grosse semaine je ne vais pas passer par ici (ni ne repasserai par là).

Donc pas de réponse à vos gentils commentaires, et pas de nouveau billet.

Je pars quand même avec du boulot.

Djeeb l’Estoqueur est fini, mais aura sans doute besoin de retravail. Pareil pour Djeeb l’Encharmeur, mais j’attends encore les propositions de corrections. Les Blaguàparts vivent leur vie presque sans moi, mais quand même. J’attends le deuxième train de corrections sur Djeeb l’Encourseur, mais c’est déjà bien avancé. Le Chant Sombre va avancer, puisque je pars avec. De même que Vues du bar des hommes et Un jour, ça vient, deux romans litt gén que je pousse doucement.

Quant à l’imaginaire positif, celui qui doit donner envie d’avenir au lieu de faire désespérer du présent, eh bien j’avance aussi. Encore du grain à moudre d’ici les Imaginales, mais ça prend tournure.

Ah, j’ai aussi emmené l’anthologie Super-Héros, pour la lire tranquille et comparer nos avis à mon retour (elle en souscription, précipitez-vous !).

La super antho qu'il vous faut !

Voilà, c’est tout, bonnes vacances à vous if any !

Allez, hop, un coup de couv !

Un peu d’ordre dans tout ça !

Posted in Blaguàparts,Promo par Laurent Gidon sur 19 février, 2010
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C’est parti les zamis, remontons le temps et rétrospectivons l’aventuresque et extraordinatoire gestation deeeeeees… BLAGUAPARTS ! ! !
(mais pour crié-je donc ?)

Après la couverture et la quatrième de couverture, et en sautant la tranche (je vous fais une fleur), où arrive-t-on, tout frémissant d’une légitime impatience, hein ?
Non, pas au copyright.
Enfin, si, mais on saute aussi.
On arrive, on arriiiiiiiive… oui, dans le fond, le jeune homme avec des lunettes et un t-shirt Black Sabbath, allez-y, n’ayez pas peur et parlez bien dans le micro.
— Au sommaire ?
Bingo ! Lâchez ce micro, vous allez vous claque une hémo… vous faire mal.

Donc le sommaire. On dirait que c’est facile, tout, on prend les nouvelles et on écrit leur titre en mettant la page où ça arrive dans le recueil.
— Ben ouais !
Ben non (gaffe avec le fil, vous allez vous électrocuter les b…).
Parce que, d’abord, on ne met pas toutes les nouvelles. Des Blaguàparts, j’en avais quelques unes. Dans ma tête, c’était des textes un rien foutraques mais qui reposaient sur une idée un peu plus sérieuse, ou qui finissaient moins bête qu’au départ, ou pas, mais quand même un peu. Soit une bonne vingtrentaine de trucs… pas tous publiables.
Karim Berrouka a fait le tri. Et il a bien fait.
Des drôleries comme Toumaï Tranfert et Toumaï Tango seront publiées, mais n’avaient rien à faire dans ce recueil. L’ordre des choses avait son charme, mais pas la bonne fin. J’en ai écrit une nouvelle, mais ça n’avait plus rien d’imaginaire : out ! Lemmings ne me plaisait plus, Terre à terre n’était pas fini (et ne l’est toujours pas, de même que Y aura-t-il encore des hommes à Noël), Rencontre du troisième Trip ne valait que par sa chute finale (Ha, ha, ha… je m’comprends), Son adversaire reste potable, mais seulement pour experts en escrime du XVIIème siècle… bref, il a fallu trancher. J’ai un peu bataillé pour sauver De rien en rien, mais en le réduisant, j’ai écrit deux textes pour boucler la tétralogie des zozos de l’espace comme fil rouge, et toc pour ! on avait un recueil.
Plus qu’à mettre les textes dans l’ordre et c’est marre.

— Dans quel ordre ?
Exact, bonne intervention du jeune homme (non, vraiment, arrêtez avec ce micro, c’est dégoûtant…)
Quel ordre choisir ? L’ordre alphabétique nous donnerait : Alien vs Gladiator ; Ceci est ma chair ; De rien en rien ; Disapparitions ; Et puis bang ! ; Jungle Session ; La dernière marche ; L’ambassadeur ; Libéré sans délai ; Ne le dites pas aux enfants ; Organum ; Play Back ; Suzanne on line ; Star Trash ; Storm Riders
Autant dire nul, zéro, sans intérêt ni justification.
On aurait pu prendre une sorte d’ordre chronologique d’écriture, mais je me mélange un peu dans les dates et bon, voilà, quoi. On n’a pas fait comme ça.
On a laissé faire Karim Berrouka.
Parce que, non content d’écrire des quatrièmes de couverture à vous chibrer les zygos, Karim sait mettre de l’ordre dans un recueil. Sur le principe de « je mets un truc qui cogne au début, et après on fait monter la sauce jusqu’à ce que Boum ! »
Il y avait juste un problème avec Et puis Bang ! justement, mais ça s’est résolu tout seul : avant dernier, juste avant La Dernière marche, parce que conceptuellement ça le faisait, genre l’univers, sa vie, son œuvre, en deux textes et 36 000 caractères.

Voilà, tout un sommaire rien que pour vos beaux yeux, tadammm :
Ceci est ma chair
(celui qui cogne)
L’ambassadeur
Suzanne on line
Blaster Pride
(Zozos 1)
Ne le dites pas aux enfants
Alien vs. Gladiator
De rien en rien
Storm Riders
Disapparitions
Star Trash
Play Back
Organum
(texte scriptosonore à lecture bidirectionnelle orthogonale)
Libéré sans délai
(spoiler : tout est dans l’acronyme)
Jungle Session
(Zozos 4)
Et puis bang !
La dernière marche

Hop, hop, le sommaire c’est fait. La prochaine fois je vous parlerai de corrections, de typographie et de tiret-virgule.

Ou alors on fera un jeu pour gagner un exemplaire.
Frehelle n’a pas le droit de jouer, elle a déjà gagné, mais les autres si. Ce sera dur. Plus que le micro.

La couverture, à partir de dorénaguère et jusqu'à parution, je la mets dans chaque billet. Vous allez vous habituer.

44 !

Posted in Non classé par Laurent Gidon sur 17 février, 2010

Voilà, c’est dit et c’est fait : LA réponse n’est plus 42 (ni 43, ça se saurait), mais 44 !

M’en fous, depuis que j’ai dix-sept ans je redouble…

Pouf, encore raté !

Y a du news !

Posted in Promo par Laurent Gidon sur 16 février, 2010
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Voilà, ça y est, à force de tirer la couverture à moi-même il a bien fallu que ça finisse par se voir.

Alors allez-y, rincez-vous l’œil :

La couverture, la vraie, avec le titre, l'éditeur, la collection et le talent de Zariel.

Ce qui permet de se rendre compte que Blaguàparts, le recueil qui… et que… est signé Don Lorenjy.
Comme toujours, vous avez le droit de vous demander pourquoi. Alors demandez-le vous, mais pas à moi, hein ?

Petit rappel pour les absents et ceux du dernier rang, cette couverture est censée représenter « Le lecteur ayant bien rigolé lors de sa lecture et se trouvant soudain poursuivi par les réflexions que le texte drolatique a fait naître dans son esprit fécond. »

Ah, et puis un truc rigolo : ça devrait sortir le 1er avril. Bonne blague, non ?

Voilà, ça c'est pour les amateurs de bocal.

Flattez-moi, mon bon Blase !

Posted in Non classé par Laurent Gidon sur 12 février, 2010
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S’il y a un truc qui se dessine en flou, c’est bien l’avenir numérique des métiers de l’édition. Une très intéressante étude mené par les éditions du Bélial en donne une idée… diverse. Mais intéressante, autant par ce que les intervenants disent que par ce qu’ils ne disent pas.

Un détail m’a flagré (un détail flagrant, si vous préférez) : chaque fois qu’il s’agit de parler rémunération des auteurs, on cherche à noyer le poisson dans le marigot du « on sait pas combien tout ça va coûter, encore moins combien ça peut rapporter » ou du « y a pas que les frais de production dans le coût d’un livre, c’est plus compliqué que ça, les auteurs comprennent pas ». Alors qu’il aurait été facile de prendre une sorte position de principe du genre : si on y gagne des sous, on partage avec les auteurs.

Mais on va dire que je chipote, alors que je suis plein d’espoir. En effet, il y en a qui prennent les devants.
Vous connaissez Flattr ? (prononcez flat-e-r)
Si oui, vous voyez de quoi je veux parler, et si non, vous allez apprendre à connaître, parce qu’à mon avis l’avenir se prononce comme ça.

Le principe est tout con : chaque fois que vous croisez un contenu qui vous plaît sur le net, vous cliquez sur le petit bouton Flattr que le créateur du contenu y aura mis. En conséquence,  le créateur recevra une part de votre participation au net.

– Quel participation ? QUELLE PARTICIPATION ?
Du calme. Une petite somme que l’on payerait chaque mois, soit à son fournisseur d’accès, soit directement sur un compte Flattr.

– Ah, faut payer ? C’est nul… Autant faire une taxe et c’est marre !
Ben non. Avec Flattr, vous payez une somme fixe, mais surtout vous décidez de son attribution. Directement. En un clic. C’est ça la révolution. Fini de se demander comment reverser la taxe à ceux dont le contenu est effectivement consommé sur le net. Le consommateur choisit, et seulement s’il aime.
Pourquoi ?
Lorsque vous voyez, lisez, entendez un truc qui ne vous intéresse pas, vous ne cliquez pas sur le bouton Flattr et l’artiste ne reçoit rien (alors qu’un compteur aurait compté votre passage).
Si vous aimez, vous cliquez. Et votre participation du mois sera partagée entre toutes les créations sur lesquelles vous avez cliqué. Vous avez intérêt à cliquer chaque fois, puisque vous payez de toute façon. Vous votez, quoi.

Moi, ça me plaît pour deux raisons.
En tant que consommateur, je serais content de flatter l’artiste dont j’aime le travail, même avec 10 cents.
En tant qu’artiste, je suis content de pouvoir mettre mes textes ou mes vidéos à disposition en étant flatté chaque fois qu’on me clique.

– Mais… mais alors : plus besoin d’éditeur ? !
Nouille que tu es ! Bien sûr que si : mais un éditeur qui fait un boulot éditorial (corriger, améliorer, pousser l’auteur dans ses retranchements) et qui soit serait rémunéré à 50/50 en partageant les revenus Flattr du boulot (facile à mettre dans un contrat), soit intéressé par un « produit premier jet » ayant déjà reçu un certain montant de Flattr (= c’est bankable, ça, coco !) pour l’améliorer et le diffuser à plus grande échelle.

Je vous dis, c’est l’avenir. Pas besoin de loi ou de merdier anti piratage. La preuve ? C’est un pirate qui a créé l’idée. Il sait de quoi il parle.

Maintenant, y a plus qu’à le faire en grand. Inscrivez-vous, et on va voir si ça prend, la folie des grandeurs (voilà, maintenant vous comprenez le titre de ce billet).

Derrière le derrière (devant, quoi)

Posted in Promo par Laurent Gidon sur 10 février, 2010
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Non, on ne va pas parler de fesses, ni de ce qu’il y a devant. C’est un blog littéraire, ici, les blondes russes callipyges sont priées de circuler…

Bon, maintenant que nous sommes entre nous, continuons l’introspective genèse des Blaguàparts, par l’envers de la lorgnette. Avant d’avoir choisi la quatrième de couverture, que fîmes-nous ? Hein ?
Nous choisîmes la première de couverture ! Et choisir n’est pas un vain mot.

D’abord, Karim a choisi un illustrateur. L’illustre Zariel, pour bien le nommer.
Et Zariel, quand il illustre, n’y va pas avec le manche de la palette graphique, croyez-moi. Ce petit plaisantin artistique spécialiste du poulpe  nous a proposé pas moins de sept (7 !) projets différents, avec des variantes sur chaque projet.

Mon idée de départ (c’est le défaut des écriveurs qui ne sont pas dessineurs, ils n’ont que des idées, mais ils se permettent de les exprimer…) mon idée de départ donc était de reprendre le badge smiley du Comedian en le fracturant. Un peu comme ça :

À mon sens, ça collait bien au ton général du recueil (rigolo grinçant) sans décrire un texte plus qu’un autre. Ouais, je me permets ça aussi : vouloir que la couverture ne privilégie aucune des nouvelles, et donc se concentre sur une ambiance ou un thème qui les relie. Sinon, ce n’est plus un recueil, c’est un collage de textes disparates.
Donc sachez (aparté) que les Blaguàparts est un vrai recueil avec une tonalité et une cohérence qui va d’avant le Big Bang jusqu’à la fin de l’humanité. Je me suis dit qu’il valait mieux balayer large…

Donc Zariel a fait des propositions à partir de mon idée :

Puis avec mon idée et une à lui. C’est déjà plus intéressant.

Puis avec une idée à lui, mais il reste un (tout petit) peu de mon idée.

Puis sans mon idée, et là c’est vraiment bien aussi. Mon idée n’était pas assez bonne, on pouvait s’en passer, il fallait juste me le montrer (c’est dingue comme l’écriveur est susceptible à ses heures).

Mais là, je me suis dit : c’est très bien, ça donne bien l’ambiance SF et rigolo-trouillante, le hic c’est qu’il y a un texte qui se passe dans l’espace et se retrouve tout à coup mis en avant. Zut !

Pas grave a dit Zariel (c’est d’une patience le Zariel), on va trouver autre chose.
Et là, on s’est dit : « Et si on montrait le lecteur ? ». Parce que c’est quand même à lui qu’on s’adresse avec la couverture. Trop fort !
Alors voilà. La couverture finale représente le lecteur (il est cool, le lecteur, vous pouvez vous reconnaître en lui – même si vous êtes une rousse à gros seins – et j’ai pas dit Russe) lecteur qui s’est bien marré, mais qui se retrouve poursuivi par les réflexions que sa lecture a déclenchées au fond de son lui à lui.

C’est très Blaguàparts, parce que, blague à part, ces petites nouvelles sonnent comme des farces et peuvent vous revenir dans la face, plus tard, en douce…
Bref, merci Zariel, et bravo

Parole, Karim, t’es trop blague !

Posted in Promo par Laurent Gidon sur 5 février, 2010
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Quand on écrit un livre et qu’un éditeur est assez fou pour vous le publier, il y a une chose qu’on attend avec angoisse et bonheur, c’est… le contrat avec le montant de l’à-valoir.

STOP !
Pas du tout, coupez, on la refait.

Quand on écrit un livre et qu’un éditeur est assez fou pour vous le publier, il y a une chose qu’on attend avec angoisse et bonheur, c’est… le texte de quatrième de couverture,

OK, c’est mieux. On enchaîne.

Le texte de 4ème de couv est toujours un petit bijou de littérature publicitaire, ou en tout cas devrait l’être. Il est souvent écrit par le conseiller éditorial qui a suivi l’affaire, la poussant du vilain bébé manuscrit tout fripé jusqu’à la magnifique parution dont la blondeur souriante et l’opulente poitrine vont attirer en ces lieux les apparatchiks de SRàGS*.
Je serais éditeur, je les confierais tous à Karim Berrouka. Parce que.
D’abord, Karim sait écrire et ceux qui savent lire on déjà pu se gondoler à ses histoires très pif pouf palapoum. Mais alors quand il se lâche sur une 4ème, ça porte loin. Voyez plutôt :

– Top c’est parti.
Je suis un recueil de 16 nouvelles où la réalité est mise à mal où le futur comme le passé se prennent quelques séries de baffes monumentales. Je voyage dans l’espace sous forme de cube sous forme de navette déglinguée j’ai des potes commandos des frontières de l’infini d’autres qui ont le tentacule facile. J’aime les enfants j’aime pas les hôpitaux j’entends des voix je chante le Canto-Pilote électrique. Quand j’ai crée le monde j’étais un concept quand je l’ai vu disparaître j’avais des cors aux pieds. Je suis… Je suis ?
– Blaguàparts, de Don Lorenjy !
– Bravo, vous gagnez une trottinette !

Parole, Karim, le coup de Questions Pour un Champion, ça me le perce !
Comment as-tu su que, dans ma prime jeunesse, j’avais enchaîné trois victoires à ce jeu télévisuel avant de me faire laminer aux Masters (et en smok, siouplaît) par des mutants à trois cerveaux et une seule main (pour le buzzer), hein ? Comment t’as su ?
Non, franchement, ce texte-là je me le garde pour moi.

Voici une autre version berroukesque, et ça se tient aussi :

On pourrait vous dire que la réalité qui se barre en couilles, c’est pas drôle pour tout le monde ; que tenir le rôle de nettoyeur de l’espace, ça appelle pas forcément le sourire ; que les rencontres extraterrestres, c’est pas le gag préféré de l’humanité ; que la marche à pieds, c’est pas le panard niveau excitation de la voûte plantaire.
Ou vous laisser vous faire une idée.
Mais, pour ça, il faudra lire autre chose que le quatrième de couverture.

Alors là, chapeau le teasing publicitaire. Karim, le jour où tu en a marre d’écrire de la bonne littérature, demande-moi des contacts pour entrer en agence.
Encore que…

Parce que là, tu t’es lâché sévère. Après les méchancetés sur Dan Brown, Marc Lévy et Werber qui ne méritent quand même pas ça, tu conclus d’un magistral :

… Vous voulez des elfes et des nains et des dragons qui gambadent et se frottent aux mollets d’un nabot formé par Gérard Majax, comme du Tolkien, mais avec des femmes à poil en plus. Euh. Y en a pas. Mais il y a une page blanche en fin de volume si ça vous tente.
16 Blaguàparts, c’est assez pour dire en 250 pages tout ce que les autres diluent en 16 volumes.

Je vous garde pour la fin le texte qui figurera effectivement sur la quatrième de couverture des Blaguàparts, ce recueil qui, et que… bref, qui sortira bientôt chez Griffe d’Encre.

Approchez, approchez ! Ici on travaille pour le bien de la littérature.
On traite de sujets phares, comme l’humanité, l’altérité, l’avenir du monde, les distributions de pains par 0 g.
On se défonce à l’illusion, on s’envoie ad patres dans des tunnels publicitaires, on se shoote dans les étoiles, on gobe du tout-puissant, on se transforme à volonté courts longs carrés…
N’ayez crainte, prenez place, vous verrez du pays, et des trucs à vous faire péter les synapses.
Dépêchez-vous, l’offre n’est pas éternelle ! Il vous reste 16 nouvelles à lire avant l’autodestruction de l’humanité.

Voilà, c’est fait, Karim m’a donné envie de lire mon propre recueil. Malin que tu es !
Parce qu’il y a un truc qui m’énerve dans les présentations de recueil, c’est quand l’éditeur essaie de nous faire la liste des nouvelles de façon détournée, genre « vous comprendrez toute la finesse de l’allusion quand vous aurez fini de lire ». Ça me gave parce qu’après, en lisant le recueil, je cherche toujours à replacer les indices au lieu de m’intéresser aux histoires.
Là, avec du Karim, si vous avez la moindre idée de quoi ça parle, les Blaguàparts, faites-vous connaître. J’envoie au premier qui ne se goure pas trop un exemplaire gratuit, mais tout sali par une dédicace de moi-même.
A plus !

—STOP — Fin du jeu : c’est Gaëlle qui a gagné (mais Travis l’a bien aidée).

Les Blaguàparts, ça parle de trucs drôles, mais quand on a bien rigolé, blague à part, ça peu faire réfléchir, poser des questions, avancer le schmilblick (heu… faut pas pousser quand même).

Mais bon, surveillez le blog, il y aura au moins un autre jeu avec un exemplaire à gagner.

Et ce sera plus dur !

KaBoum !

*Salope Russe à Gros Seins, bien sûr

Que cherchez-vous ?

Posted in Non classé par Laurent Gidon sur 1 février, 2010
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Ami lecteur qui passe ici pour quelques secondes ou une heure, sais-tu que tu es de plus en plus nombreux ? Attends, je n’ai pas dit « assoulinement nombreux », faut pas exagérer, mais quand même, nombreux, et régulier aussi.
Je pourrais remercier et flagorner, mais s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que tu ne débarques pas en ces lieux mu par la seule intention (louable, certes, mais restrictive) de me faire plaisir. Enfin, merci quand même, mais ce n’est pas la question. La question du jour étant :

Ami de passage, que cherches-tu ici ?

La réponse te regarde, encore que tu peux la partager grâce au cadre commentaire ci-dessous.

Il m’arrive de penser qu’elle me regarde aussi, non pour infléchir le ton ou le sujet des billets en faveur de tes goûts que je devine éclectiques, mais pour me marrer un bon coup.
Chez Assouline, on sait ce que vient faire le visiteur : parler de lui, parfois avec ses potes de passages. Assouline n’est qu’un support, une sorte de chauffeur de bus faisant le ramassage quotidien de son équipe de vanneurs, râleur et cryptofrondeurs. Mais chez moi, alors là, y a de quoi se poser la question.

L’outil statistique wordpress m’avait appris, voici quelques mois (années ?) que nombre d’entre toi venaient ici à la recherche de salopes russes à gros seins. Ce que je comprends. De même que je comprends la déception qui a dû t’étreindre, ami quêteur russomamaire, en découvrant qu’il n’y avait rien dans ces pages qui puisse te redresser le mât. Désolé pour toi, et pour moi aussi d’ailleurs, puisque je me doute que mes bla-blas littéro socialo écolo ne t’ont pas déboité d’un iota de ta traque de poitrail. Alors qu’il y avait matière, crois-moi.

Et toi, ami autre, venu sans l’objectif de te rincer l’oeil ou faire pleurer popaul, qu’est-ce qui me vaut l’honneur ? Y a qu’à demander, et WordPress me répond.

Alors, dans le tiercé de tête, nous noterons comme critère de recherche ayant abouti dans ce petit coin de toile :

  1. bocal à poisson
  2. yann arthus-bertrand
  3. don lorenjy

Pas de doute, être sur le podium ça fait plaisir. Quant au bocal à poisson, je ne sais pas vous, mais moi ça me relativise drôlement la fierté. On ne sait jamais vraiment ce que les gens vous trouvent, mais savoir ce qu’ils vous cherchent donne une idée de l’infini, genre trou avec rien autour. Donc, un bocal à poisson et un photographe d’altitude, loin devant les très quelconques requêtes sur la SF, l’imaginaire, l’avenir de la planète et le très rigolo parcours du wanabee ayant réussi à se faire publier. Djeeb, Aria ou les Blaguàparts n’existent même pas selon vos critères. Ce qui est important pour moi ne l’est pas pour vous, et c’est tant mieux, et c’est tant pis.

Après, il y a des facteurs conjoncturels. Par exemple, la tribune de Desjardins dans Le Monde a suscité nombre de requêtes qui ont été redirigées ici. La polémique, c’est facile, ça tient chaud et ça fait venir du monde. Il m’avait suffit de mettre le nom de notre cher (voire dispendieux) président en titre pour obtenir le même résultat.
Autour de fin mars, le nombre de requêtes concernant la traque des morilles fait également un bond considérable, permettant de conclure que vous savez à quelle époque chasser cette petite sauvage fripée et délicieuse.
Mais – et c’est ce qui m’a valu l’envie de traiter ce sujet aujourd’hui alors qu’il fait -8° dehors – il faut noter l’influence de l’hiver. Au printemps et en été non, à l’automne très peu, mais force est de reconnaître que, dès la chute du thermomètre, la salope russe à gros seins fait son retour triomphant. Je ne sais pas, vous devez l’imaginer lascivement étendue sur une fourrure de zibeline (ce qui, connaissant la taille d’une zibeline, nous donne une salope russe de 30 à 50 cm), la mamelle arrogante toute dressée par le blizzard qui fait frissonner la datcha. Ou je ne sais pas, mais quelque chose dont le froid et la neige seraient responsables.

Donc, je tiens à ne pas m’excuser du fait que vos recherches soient demeurées infructueuses, amis russophiles de l’opulence poitrinaire.
Quant aux autres, oui, vous amis très chers qui peut-être n’avez pas encore été déçus de ce qui peut se trouver en ces pages prétentieusement modestes, je vous invite à jouir de tout ce qui vous est donné dans le vrai monde. Passez quand vous voulez, mais pas trop, dehors il fait beau (et sinon, débrouillez-vous pour qu’il fasse beau, au moins dans les yeux de ceux qui vous croisent). Merci.

Voilà, ça c’est des zibelines : c’est petit, teigneux et ça n’a pas de poitrine.