Comme ça s'écrit…


« Car la peur tue l’esprit… »

Posted in Réflexitude par Laurent Gidon sur 25 février, 2021
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Alessandro Lonati (détail)

Après un titre sur la flambée de l’épidémie à Dunkerque, un article du Monde s’ouvre sur la description d’une file d’attente toujours plus longue où une personne serait arrivée trois quarts d’heure avant l’ouverture de… suspense !
S’agit-il d’un centre de traitement des malades de la Covid ?
D’un hôpital surchargé ?
D’une morgue débordant de cadavres infectés ?
Non, non, seulement d’un lieu « transformé dans l’urgence, jeudi 18 février, en centre de dépistage du Covid-19. »
Le premier candidat et ses trois quarts d’heure d’avance (bigre !) serait un retraité venu se faire tester juste pour se rassurer. Nous rassurer, par l’angle choisi le journaliste ne le fait pas.

Dans un article de Mediapart sur le séquençage détectant les variants du coronavirus, dès le premier paragraphe on peut lire des expressions comme « Instinct de survie oblige »… « le virus se transforme et se renforce »… « C’est pour cette raison que les variants les plus inquiétants » … « Le virus a muté et poursuivi sa conquête de l’espèce humaine. »
Or, je crois savoir qu’un virus n’a pas d’instinct de survie, ni de raison, et qu’il ne part pas à la conquête de quoi que ce soit. Un virus mute naturellement, comme n’importe quel être vivant, et certaines mutations trouvent une niche où se développer alors que d’autres échouent.
Que viennent faire ces phrases menaçantes en ouverture d’un article plutôt dédié au progrès scientifique et technique dans le dépistage ? Certainement pas rassurer.
Que la niche où se développent les variants soit à l’échelle de l’humanité ne change rien à l’affaire : il n’y a pas de plan des virus contre nous, malgré tout ce que sous-entend le journaliste.

En revanche il semble bien y avoir un plan de diffusion de la peur, peut-être pas concerté, mais à l’œuvre dans une sorte de course au catastrophisme que se livrent les différents médias. Une vidéo belge (clic) l’analyse assez bien, malgré quelques faussetés repérées par… les médias mis en cause (re-clic)… dommage qu’ils ne fassent leur travail que dans ce sens.
Cette peur est bien utile pour inciter toute une population à cesser de penser.
Quand on a peur, quand le danger occupe l’esprit, il faut avant tout se protéger.
Et pour notre protection, quoi de plus naturel que de se tourner vers l’État, ce papa magnanime qui nous trouve des solutions uniques et successives à tous nos maux.
D’abord le confinement, puis les gestes barrière, puis les masques, puis les tests, puis le couvre-feu, maintenant le vaccin…
Et si nous n’adoptons pas la solution du moment telle qu’elle nous est imposée, l’État – en bon père vigilant – nous tape sur les doigts. Normal.

Il n’est bien sûr pas question de contester l’épidémie et ses dangers. J’ai croisé suffisamment de personnes atteintes pour ne pas crier au mensonge complotiste.
Ce qui me chagrine, c’est le concert effrayant qui nous est joué par tous les instruments d’un orchestre rarement autant à l’unisson.
Et ça marche. Les Français ne savent plus quoi penser. On voit des conducteurs porter leur masque seuls dans leur voiture, mais aussi des citoyens dociles se fabriquer des attestations dérogatoires fantaisistes comme s’il s’agissait d’un antivirus.
Car la peur empêche de penser. La peur du virus comme la peur du gendarme.

Pas étonnant que l’État nous traite comme des gamins, puisque bon nombre de nos concitoyens se comportent ainsi. Mais que la presse et les médias fassent de même… Cela sent l’entrée en dictature.
Alors que faire, à titre individuel, sinon se réapproprier sa capacité à prendre du recul, analyser la situation réelle dans tous ses paramètres, et s’entourer des précautions vraiment adaptées ?

Pour conclure, la litanie contre la peur, telle que l’énonce le rituel Bene Gesserit (Dune, Franck Herbert, 1965, trad. Michel Demuth)

Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que moi.

Est-ce un hasard si je lis en ce moment Le Syndrome de la dictature, de Alaa el Aswany ?
(traduction Gilles Gauthier)

Quelle face, quelle trace ?

Posted in Promo,Une Face, une trace ! par Laurent Gidon sur 22 février, 2021

En entreprenant l’écriture de Une Face, une trace ! j’avais pour seule idée directrice de m’éloigner des fantasmagories – de qualité, souvent de qualité – que l’édition jeunesse proposait en masse à mes enfants.
Pas de sorcellerie donc, pas de mondes parallèles, ni même de fin du monde, pas d’enquête ou d’intrigue adultes confiées à des gamins, façon Bugsy Malone : rien que du réalisme, aussi bien dans l’aventure que dans la psychologie.
Je ne sais pas si j’ai tenu le concept, vu de l’extérieur, mais c’est encore l’idée que je m’en fais.

Pourquoi lancer l’aventure dans l’univers du ski, du freeride, de la haute montagne ? Parce que c’était ce que je connaissais, au moins un peu.
Je skie depuis que j’ai deux ou trois ans, mes parents m’ayant très tôt initié à ce qui s’appelait alors du toute neige, tout terrain, autrement dit : n’importe où sauf la piste.
En travaillant pour la communication de la marque Salomon j’avais pu participer au X-Wing Transalp, ce rallye qui conduisit une trentaine de pro-riders (et quelques amateurs) de Val-Thorens à Sölden en passant par Chamonix, Zermatt et Saint-Moritz.
J’y avais côtoyé des skieurs du World Tour comme Enak Gavaggio ou Kaj Zackrisson (qu’on retrouve à peine maquillés dans le roman), mais aussi toute une équipe de production qui nous suivait à la trace pour ramener le plus d’images possible.
J’avais retrouvé certains d’entre eux, ainsi que des guides de Chamonix, des moniteurs de la Clusaz, lors de plusieurs participations au Derby de la Meije.
J’ai toujours été impressionné par le professionnalisme et l’engagement physique de ces amoureux de la montagne. Ce qu’ils sont et ce que j’ai vécu avec eux irrigue tout le livre.

Kaj et Enak

Il y avait aussi en arrière-plan le domaine de La Grave – La Meije, à ma connaissance seul espace en France où le ski est totalement libre, sans rien d’autre qu’un téléphérique, un téléski de glacier et une infinité de traces possibles.
Je voulais rendre hommage à cet esprit de liberté et de responsabilité offert à ceux qui veulent autre chose qu’une montagne aseptisée transformée en parc d’attraction.
Par respect pour la réalité complexe du lieu, je l’ai renommé Montaigü dans le livre, ce qui m’a permis de prendre quelques libertés pour les besoins de l’histoire. Mais l’esprit demeure.
Un éditeur avait refusé le manuscrit en arguant qu’il y avait « trop de ski ». J’en ai enlevé un peu, pour fluidifier. Il reste donc beaucoup de ski.
C’est écrit « du bout des spatules » comme me l’a dit une lectrice déjà âgée, et peut-être est-ce ce réalisme technique qui a séduit Catherine Destivelle pour le publier enfin.

La Grave – La Meije

Un premier projet du livre, commencé en 2014, s’appelait Le Retour de la neige. Le titre définitif m’est ensuite apparu en référence à l’expression qui décrit l’ambition de tout pur freerider : poser une seule trace sur une face de neige vierge, et puis aller voir plus loin, plus haut, chercher un autre espace où apposer sa griffe.
C’est de cet esprit, aventureux et authentique, que le jeune héros est en quête. Il se cherche et se trouvera en osant aller plus loin et plus haut qu’il n’aurait osé le faire au début. Il n’y arrivera pas seul.
C’est là qu’intervient la dernière composante du roman. Je voulais qu’à travers les difficultés de la montagne et de la neige un fils retrouve son père.
J’avais même dessiné sur un croquis de montagne avec glacier, falaises, barres rocheuses et moraines, le trajet possible des deux personnages se cherchant sans le savoir et se découvrant au pic du danger. Il n’en reste presque rien dans la version finale, sauf l’idée du danger présidant aux retrouvailles.

Photo C. Margot

Dernier élément très personnel, la découverte d’un des personnages enseveli sous une avalanche. Je l’ai vécu à la virgule près la veille d’un Derby à la Meije, sauf que le skieur que j’ai dégagé était mort sur le coup.
Romain, tout ça c’est un peu pour toi aussi.

On trouve en extrait les 20 première pages sur le site de l’éditeur.
En voici quelques autres.
Sur les sensations :

D’accord, c’est top quand elle vous glisse sous les skis, mais la neige a aussi un côté obscur : à pied, il n’y a pas pire pour vous empêcher d’avancer.
Chaque pas me coupe le souffle et me casse un peu plus l’énergie. Je pose le pied sur la couche fraîche, et crac ! tout s’enfonce jusqu’au genou. Les chaussures pèsent une tonne, les fixations des skis me font mal à l’épaule, mes lunettes glissent sur mon nez gluant de sueur et d’écran total.
Même respirer devient crevant…
J’ai un peu de mal à l’admettre, surtout en public, mais physiquement je suis une larve. Ce matin, personne à impressionner, je n’ai pas besoin de faire semblant : c’est dur, je n’en peux plus, j’ai bien envie de m’arrêter.
Quelle idée d’avoir bravé l’interdiction maternelle !
Pourtant, il fait beau. Après la nuit étoilée, l’air est vif. Je remonte un joli chemin qui serpente à flanc de forêt. Un reste de givre recouvre tout ce qui dépasse de la poudre : piquets d’alpage, branches cassées, tiges de gentiane. Il y a des traces de bestioles, qui rampent ou qui sautillent. Parfois, un arbre secoue un peu de sa neige. Le paquet tombe avec un plof assourdi. Et parfois ça me tombe dessus. Au début, c’est drôle, et puis ça fond, ça me dégouline froid dans le cou. Moins drôle.

Et à la descente :

Je n’ai jamais vu la neige comme ça. Non, je ne l’ai jamais ressentie comme ça. Après un peu de réglage et quelques virages de chauffe, j’ai l’impression d’avoir passé toute ma vie sur ces skis. Ce ne sont pas des excroissances encombrantes qu’il faudrait faire obéir en force. Ils font partie de moi. Ils me prolongent, efficaces, sensibles, agiles…
Bon, la qualité de la neige y est pour beaucoup. C’est comme skier sur un nuage sans s’y enfoncer. Au début je cherche à relever mes spatules pour les faire sortir de cette crème fouettée, mais ce n’est même pas nécessaire. Dès que je prends un peu de vitesse, mes skis déjaugent et flottent, naturellement, comme en lévitation. L’épaisse couche de fraîche lisse les reliefs. Je sens que je peux aller partout, serein, sans chercher LA trajectoire qui va me permettre d’avoir l’air cool sans me vautrer. Bref, c’est le bonheur.
Un double bonheur, parce que j’entrelace mes courbes à celles de Claudie.

Face au danger et à la peur :

J’ai de nouveau la trouille. Ça me bloque. Je regarde ce tremplin de pierre et je ne vois qu’un grand blanc avec un sifflement entre les oreilles. Pas moyen. C’est trop dur…
– Dis donc, t’en as pas marre de vivre comme une larve ? Je te dis même pas ça à cause des gars qui attendent là-dessous, non : c’est pour toi. Pour une fois, tu pourrais peut-être prendre un risque malgré la pétoche, et te faire un peu confiance, non ?
La pétoche ? La certitude, oui ! Je vais me faire mal. Je suis sûr que je vais rater un truc et me faire mal. Ça va cogner, riper, valdinguer, je ne sais pas, mais je sens déjà le truc foirer. De toute façon, je foire tout. Tout le temps… Et voilà le visage de Clo, en surimpression sur le grand vide blanc.
Ras le bol, j’ai envie d’en finir. Là, devant moi, elle m’a souri comme dans un rêve qui dirait oui, et mes spatules ont basculé dans la pente malgré une vilaine envie mal placée, une envie de vomir.
Pas moyen de freiner, je suis déjà sur les rochers. Il a dit quoi ? Légère détente… Je m’envole sur un bourrelet de glace qui me renvoie les genoux dans le menton. L’arrière d’un ski touche une pierre. C’est mort, alors ? Pas tout à fait : le petit choc me bascule juste en avant, un peu de biais. Je mouline des bâtons pour garder un semblant d’équilibre.
Je tombe à Mach 12 et pourtant ça me paraît long, long. Impression que mon cœur remonte dans la gorge. De toute façon, il s’est arrêté de battre… Et puis prouf ! Je m’écrase de travers dans quelque chose de mou, comme si on m’avait jeté contre un matelas. Mon bras droit se plante dans la neige. Il fait une ancre et je tourne autour à m’en disloquer l’épaule. Je pars en vrillant à plat, façon étoile de mer. Et mes skis me retiennent tête en bas, ciel à l’envers.
Je l’ai fait !
Bon, pas aussi vite et bien que j’aurais dû, mais au moins je l’ai fait. J’ai mal partout, ça sonne les cloches dans ma tête. Mais je l’ai fait. J’ai l’impression que mon cœur a giclé de ma gorge et cogne à l’air libre, quelque part sur ma poitrine, tant pis, je l’ai fait.
– Ça va, en bas ?

Jeux de chats

Posted in Vittérature par Laurent Gidon sur 16 février, 2021

Le chat du voisin qui a choisi notre maison vit avec nous depuis maintenant plus de dix ans. Nous ne savons pas quel âge elle a, mais plus de dix ans, c’est sûr.
Combien cela fait-il en années de chats ? Je ne sais pas non plus.
Ce que je sais, c’est qu’à son grand âge le chat continue de jouer avec tout ce qui lui passe sous les griffes.


Là, c’est avec une feuille du petit olivier qui passe l’hiver dans un pot, à l’abri derrière la fenêtre.
On ne soupçonne pas le potentiel d’une feuille d’olivier avant d’avoir vu le chat lui faire subir les derniers outrages.
En la regardant jouer, je me dis qu’on se mérite bien, le chat et moi, tout les deux restés de grands ados toujours prêts à exploiter le potentiel rigolatoire de n’importe quelle situation.
Mes fils redoutent parfois mes jeux de mots laids, surtout quand je les lâche en public. Ils sont grands déjà. Pourtant ils acceptent de rire avec moi, sinon de moi. On se mérite aussi, en famille.


Voilà, c’est tout, pas d’autre message qu’envisager la vie, non comme une vaste blague, mais comme une mine de sourires dans laquelle creuser avec gourmandise, un vaste terrain de jeu dont je ne suis toujours qu’à mi-chemin.
Laisser la sérieusitude à ceux qui en ont besoin pour se sentir adultes, et se marrer sans se moquer.
On n’est pas sérieux quand on a cinquante-cinq ans…
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En attendant l’année versaire, je lis Les Mirages de la certitude, de Siri HUSTVEDT et ce me semble être de saison.

Horizons

Posted in Textes par Laurent Gidon sur 14 février, 2021
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Photo Zach Dischner

Je préparais un billet sur les croyances invisibles induites par nos actes (faire 1km en voiture pour acheter le pain c’est croire que le pétrole brûlé n’a que peu d’importance) finalement plus performatives que nos croyances conscientes et affichées pour lesquelles on ne change rien, quand tout d’un coup voilà ce qui est venu (et n’a pas grand-chose à voir, je le reconnais bien humblement) :

Horizons

Ce qui fait de moi ce que je suis
tient dans une boîte à souvenirs
de la taille de ma tête

Entrez, entrez, veillez à ne pas vous cogner
Tour d’horizon !

Au levant l’éclair passion plaisir
qui a lancé l’enregistrement
Au couchant la seconde qui vient
et qui peut bien être dernière
mais je ne crois pas

Ce que je crois me fait moi
Je crois que la boîte est solide
mais poreuse à tout vent
Je crois au soleil à la mer et au sable
Je crois qu’il est grand temps et tout petit instant
qu’entre les deux navigue l’inconstant

Il y a long de la montagne au sable
un peu moins de la graine à l’arbre
presque rien du fruit à son pourrissement
Je crois que l’oiseau vole
en appui sur l’air du temps
que les racines sont bonnes aux arbres
un peu moins aux humains
(se croire de quelque part
trop puiser dans le sol au lieu de respirer)
que le souffle s’envole et que le cœur s’enraye

Je crois aux temps géologiques
au battement du silex
La vie s’allume et puis s’éteint
sans plus qu’une étincelle dans la toundra

Et pourtant tout est là
tout tient dans la boîte même ce qui n’y est pas
Entrez, entrez, vous êtes là tous
Quand la boîte sera pleine
le vent s’engouffrera je crois
et je connaîtrai l’au-delà

Touchons du bois

Posted in Promo,Une Face, une trace !,Vittérature par Laurent Gidon sur 5 février, 2021
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Le bouleau derrière sa forêt de noisetiers

Désolé, c’est la saison qui veut ça : quand je pose le clavier, c’est pour prendre la tronçonneuse.
Comme chaque année j’ai envie de partager cette joie primale que je trouve à faire mon bois pour l’an prochain. Il y a dans cette activité réchauffante un fantasme d’autonomie, un peu comme si je sortais notre pétrole ou notre électricité du jardin. En plus propre… encore que.
De la joie et de la sueur. Quand je rentre, je ne pue pas que l’huile de chaîne.
Cette année il a fallu abattre tout un bosquet de noisetiers qui avait poussé au pied d’un grand bouleau que j’avais déjà écrêté voici un bon lustre.
Rien que les noisetiers, c’est déjà quatre jours de travail et presque assez de bois pour l’hiver à venir.
J’y retourne quand même demain avec mon fils, régler son compte au bouleau qui menace le jardin du voisin. Deux bûcherons ne seront pas de trop.

Deux jours de boulot plus tard, on est à mi-chemin

Pourquoi vous parler de bois avec cette constance annuelle métronomique ?
Peut-être parce qu’il se cache sous ces pratiques d’un autre âge celles d’âges à venir.
Il va falloir nous y faire : vivre en société ce n’est pas se reposer toujours sur la société. Surtout si pour cause de virus, de climat ou d’éffondrite aiguë la société se réduit à peau de village.
Reprendre les choses en main, les mettre dans le cambouis (les mains, pas les choses), retrouver au passage quelques savoir-faire.
Et s’apercevoir que ce n’est pas survivre, mais bien vivre, en y mettant du sens, un peu comme le travail chez Alpar (clic).
Enfin, c’est ce que je me dis pour m’encourager lorsque la tronçonneuse pèse au bout des bras…

Hop, 3 stères de noisetier recoupé en 33 et bien rangées

Alors voilà, je suis très content et même rose de fierté (rendez-vous compte, j’ai reçu par courriel les félicitations de Jean-Paul Dubois !) pour la sortie de Une Face, une trace ! (clic), mais ça y est, le bouquin vit sa vit en librairie, je lâche l’affaire et je m’occupe du bois.
Sauf si bien sûr un collège ou un lycée me demande une intervention, un atelier d’écriture, ou simplement une rencontre lecture. D’ailleurs, si vous connaissez des profs ou des responsables de CDI, n’hésitez pas à transmettre la bonne parole.

Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous le remontrer :

En rayon à la librairie Rue de Verneuil, Annecy