Comme ça s'écrit…


Ce qu’il faudrait faire…

Posted in Djeeb par Laurent Gidon sur 24 mars, 2009
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SMS reçu : Cheveux courts, écharpe verte
Ma réponse : Veste orange
Voilà, c’est par cet échange bouleversant de romantisme échevelé que s’est inauguré, sur le quai d’une gare, ma rencontre avec Célia Chazel de chez Mnémos qui va publier Djeeb le chanceur d’ici à peine trois mois maintenant. On sent la passion littéraire à fleur de peau et l’amour du mot juste. Omit needless words, comme dit l’autre.
Alors, qu’apprendrons-nous de cette entrevue, en dehors du fait que j’ai un goût de papier peint en matière de veste ? Plein de choses.

D’abord, le courant passe entre Célia et votre serviteur. Un peu comme avec Hélène Ramdani (coucou Cap’taine), mais sur un mode différent. Chez Mnémos, on ne se tombe pas dans les bras, la curiosité est plus retenue, mais une fois le travail engagé on s’aperçoit vite qu’on parle bien de la même chose.

Et de quoi parle-t-on, justement ? D’un roman bonheur (Yap a dit « c’est pas bon ») coup de cœur (là, c’est mieux ?), qui entrera difficilement dans une case toute faite (de la Fantasy ? peut-être, peut-être pas, en tout cas pas que, ou même pas assez pour les inconditionnels auprès desquels je m’excuse par avance…), mais qui trouvera facilement sa place dans la bibliothèque de tout lecteur un peu attaché au plaisir de lire.

Pour cerner le bébé, on commence par le titre.
Question Don Lo : Djeeb le chanceur, ça va, c’est bon ?
Réponse Célia : Pourquoi pas juste Le Chanceur ?
Don Lo : Ou Djeeb tout court.
Célia : …
Don Lo : OK, on garde Djeeb le Chanceur.
Bon, c’est sûr, je raconte mal, mais si vous y rajoutez la charge émotionnelle et l’implication torride des participants, ce dialogue va vous dresser les poils des bras. Sûr !

Bref, maintenant qu’on est d’accord sur le titre, le travail est bien avancé. Ensuite, on s’est contentés de passer en revue ce qu’il faudrait faire.

Discussion sur des idées de couverture, visite de librairie pour évaluer l’impact potentiel de chaque idée, deux sessions de travail sur le manuscrit, bla bla divers sur le monde en général et l’édition en particulier, débat stratégique sur l’opportunité de considérer (et donc toucher) un lectorat plus large que celui des mauvais genres imaginaires, affûtage du rétroplanning (et c’est pointu, un rétroplanning qui vous met Djeeb en rayon dès le 20 juin prochain), prise de date pour les premières actions promotionnelles (comme d’aller voir Harmonia Mundi à Arles, histoire de bien soigner la mise en place), bla bla sur tout et rien jusqu’à ce qu’on se fasse jeter d’un café qui veut fermer… un vrai bonheur.

Vous savez quoi ? Je le sens plutôt bien parti, ce Djeeb.

Littérature printanière

Posted in Non classé par Laurent Gidon sur 17 mars, 2009
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Il va falloir vous y faire : amateurs du beau verbe et de la langue enchantée, vous n’êtes plus en majorité lors de vos passages en ces lieux.

Oui, depuis hier, mon billet titré « A l’ombre des morilles en fleur » est devenu le plus lu de ce blog, devant celui traitant de la polémique au sujet de Thierry Magnier, déjà vieille d’un an voire plus.

Oui, les internautes cherchant une méthode infaillible pour dégotter de la morille fraîche viennent en masse, bernés par cet air de printemps et mon titre provocateur.

Oui, le jardin revit, la primevère pousse la chansonnette, et même le salon du livre en boîte n’a pas réussi à m’éloigner de cette nature qui me revigore en pleine montée de sève, alors que flûte, j’ai quand même une nouvelle à écrire pour la fin mars (vous avez bien lu, un inconscient m’a commandé une nouvelle, ça fait déjà un an, et je batifole dans la luzerne à peine éveillée au lieu de produire du jus de clavier).

Oui, la littérature et l’imaginaire, on s’en talque, ce qui compte c’est de bouffer, et pour ça il faut chasser l’ascomycète sauvage.

Oui, alors que le monde et l’homme s’entretuent dans d’horribles souffrances, alors que la vie n’est que ce que l’on en fait (c’est à dire rien ou pire, dans la plupart des cas), alors que l’on crève de ne plus lire de belles histoires puisque la mode est à l’horrible thriller post-apo nous narrant notre navrante fin, on se presse ici dans l’espoir d’y découvrir quelque champignon crépu goûtu à sauter au beurre avec une pressée d’ail.

Finalement, c’est réconfortant.

J’allais le dire, et d’ailleurs j’y retourne.

Du new dans le title

Posted in Djeeb par Laurent Gidon sur 11 mars, 2009
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Il n’aura échappé à personne que le titre de ce blog a quelque peu changé.

C’est normal, y a du new, du scoop, du gros, de l’officiel : grâce à l’enthousiasme et à la réactivité de Célia Chazel, Djeeb le Chanceur sortira chez Mnémos en juin prochain. Et moi… content.

C’est du lourd, je vous avais prévenu. Je ne sais pas si le monde de l’édition est prêt pour ce genre d’info.

Bah, on verra bien le tsunami de commentaires que ça va générer dans la blogosphère et au-delà (on va se limiter à ce côté-ci du Big Bang, question vague de fond).

Vous me connaissez un peu, maintenant : je ne manquerai pas une occasion de vous en reparler.

500 euros, 500 secondes, j’ai le temps…

Posted in Non classé par Laurent Gidon sur 3 mars, 2009
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Comme je me suis fait taguer par Irène Delse, je pique son message pour faire le mien. Tout ce qui n’est pas d’elle est de moi.

Et non, ce n’est pas la suite de 300. Mais ce que l’on ferait si on n’avait plus que 500 Euros en poche et 500 secondes à vivre. J’y peux rien, c’est les règles du jeu.

1. Avoir un blog.

OK. C’est fait.

2. Écrire un article relatant ce que vous feriez s’il vous restait 500 euros et 500 secondes à vivre. Vous avez carte blanche, que ce soit en 3 mots ou en 500 lignes, laissez libre court à votre imagination.

Au début, je m’étais dit que j’enverrais les 500 euros à un nécessiteux mal logé à l’Élysée et que j’attendrais la fin des secondes qui restent en regardant passer le temps qui passe.
Et puis en fait non, c’est pas la peine, ça ne changerais pas le monde (ça ne lui changerait même pas le fermoir de sa Rolex).

A la place, je crois que je prendrais ma femme par la main et mes enfants dans les yeux pour leur dire que Papa va partir, que c’est pas grave, qu’ils peuvent se partager les 500 euros ou les claquer pour aller se taper la cloche/faire une toile/gaver de poudreuse suivant les appétits, la météo ou les conditions de neige, en pensant à moi encore un peu et puis de moins en moins. Et puis on se serrerait très fort à plus se lâcher, alors que pourtant… mais surtout on ne compterait pas combien de minutes font 500 secondes pour se laisser prendre par surprise, c’est meilleur.

3. Relancer la chaîne en invitant 5 de vos amis à répondre à leur tour à la question.

Non, mais ça va pas ? Je casse la chaîne. Celui qui passe (Yap ? Martin ? Polipoterne ? Lucie ? un autre ?) et qui veut la reprendre à son compte, qu’il se sente bienvenu, je n’y serai pour rien. Il ne me reste déjà plus que 227 secondes, je ne vais pas gâcher. A plus…

4. Faire référence à cet article et à ces mini-règles afin que l’on puisse tracer tous les participants.

Eh bien, coucou, alors… 😉

5. Intituler votre article “500 euros et 500 secondes par Votre Nom”
Ah ben non, tiens. Pattafait.
498, 499, hop, c’est fini !

Ceci dit, je ne suis pas le premier à dire des âneries sur le sujet. Y a qu’à Googler, ça tombe comme des mouches.