Signe Indien vaincu !
Vaincre le signe indien… Certes, l’expression date un peu, mais cette ancienneté-même vaut sens : avec la parution aujourd’hui de Une Face, une trace !, c’est 10 ans de poisse éditoriale qui s’effacent, ouf !
Le voici dans le rayon sport/montagne du magasin Cultura d’Annecy.
On devrait le trouver aussi dans toutes les bonnes librairies de France, diffuseur (Glénat) et distributeur (Hachette) ayant sans doute très bien fait leur travail.
Le mien est d’en causer un peu ici…
Donc, Une Face, une trace !
Bienvenue dans un roman jeunesse qui parle de montagne, de ski en liberté (surprenant, non?), mais aussi de quête de soi, d’éveil à la vie, voire de quête du père (encore plus surprenant, n’est-il pas?).
Le titre évoque une exclamation (d’où le point ad hoc) souvent entendue devant une pente vierge : un pur freerider signe la face d’une seule trace et va donc chercher toujours plus loin, au prix de toujours plus d’efforts, le terrain préservé de ses exploits secrets.
Si je me souviens ce que j’avais en tête en l’écrivant, il s’agissait pour moi d’éviter tout ce qui est devenu cliché dans la littérature pour adolescents : l’échappatoire par les mondes imaginaires et la surdramatisation des scénarios.
L’action se veut donc très réaliste, proche de ce que chacun a pu vivre en débutant dans un sport à risque ou en cherchant sa place dans un nouveau cadre.
Ce qui fait progresser l’histoire (je n’aime pas le mot intrigue en l’occurrence), c’est le besoin d’évolution du personnage principal face aux obstacles – à sa mesure – que lui propose la vie au quotidien.
Et puis il y a la montagne, la neige et la glace, les sensations de glisse, la pique du danger… En période de confinements et couvre-feu, ça dépayse et donne à rêver.
Il a fallu du temps pour que ce livre trouve son écrin éditorial idéal.
Les éditions du Mont-Blanc me semblent lui aller comme un gant (de ski).
J’ai eu la chance de travailler avec l’équipe de Catherine Destivelle, et notamment avec Laure Roussel pour la traque des fautes et impropriétés. Grâce à sa précision intraitable le produit fini est probablement celui dont je suis le plus fier (à égalité avec les Blaguaparts qui étaient assez proches de la perfection éditoriale).
Maintenant, je le laisse aller.
Il est assez grand pour marcher sur ses propres jambes… ou glisser dré dans l’pentu !
Aux lecteurs de me dire à l’occasion si ça valait tous ces efforts.
Une Face, une trace !
Laurent Gidon
Éditions du Mont-Blanc – janvier 2021
Roman jeunesse dès 12 ans
360 pages
12,50 € – En librairie ou sur le site de l’éditeur (clic)
sur 27 janvier, 2021 sur 10:59
c’est commandé! petite précision importante, les frais de port sont gratuits sur le site de l’éditeur 🙂
sur 27 janvier, 2021 sur 11:00
et on peut y lire les 20 premières pages 😉
sur 28 janvier, 2021 sur 10:13
Ah, oui, merci malyloup 🙂
Et tu l’as commandé malgré ses 20 premières pages ? Bravo ! 😉
sur 28 janvier, 2021 sur 10:33
‘grâce’ aux 20 premières pages 😉
et nul doute que dans deux ou trois ans, mon petit-fils sera aussi fan que moi !
sur 28 janvier, 2021 sur 1:13
En tous cas, il est bien entouré dans les rayons de cultura à côté de Messner et Dendoune !
J’ai hâte de le lire.
sur 28 janvier, 2021 sur 10:13
Faut reconnaître, y a du beau monde à ce rayon 🙂
sur 28 janvier, 2021 sur 3:36
Wow ! Chapeau bas pour cet accomplissement 🙂
Étant très orientée « réalisme – à bas le surdrama », je suis très intéressée par ce que tu décris… donc curieuse de lire ce roman !
Voici que le lien est ajouté en haut de ma pile à lire, pour une commande prochaine.
sur 28 janvier, 2021 sur 5:25
Ah, le supplice de la Pile A Lire… désolé d’y avoir ajouté un étage et merci tout plein